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24 sept. 2011

ah oué, donc.
la soirée anniversaire Nevermind au Grand Rex, bon sang, ce concert de Seattle, 1991, j'avais 10 ans, j'avais même pas encore découvert le Nirvana, bon sang, c'est pas comme si je faisais pas de concerts, déjà à l'époque, bon, okay, à quelques années près, même si tous ces concerts, encore aujourd'hui, ce n'est jamais assez,  même si à l'époque, ce n'était pas forcément les groupes d'une génération, de toutes façons, ça n'existera plus, des générations comme celle-là, comme la nôtre, elles seront jamais à la hauteur de notre adolescence, tous ces groupes qui sortaient, la presse musicale à fond, le Parklife de Blur, Oasis, Nirvana, bon sang. 
ce concert de Seattle, Dave Grohl qui sue des litres sous sa casquette, c'est vrai que de voir ce type derrière des fûts, c'est plus jouissif encore que de le voir Foo. 
enfn, ce concert là, ces deux danseurs qui étaient à un mètre de la légende, pull de grand-père troué, il me faut le même sans les trous bien sûr, et le grand Novoselic, pieds nus, qui se balance, bon sang, dire qu'ils passaient dans des petites salles de banlieues parisiennes, j'avais que 10 ans. 
la déception, un peu. mais la fierté aussi. bien sûr, je suis passée par la dance, et j'adore l'idée, encore aujourd'hui (me faire une satanée soirée We are the Nineties, bordel !), mais j'ai vu tout ça, la naissance de ces groupes, mes groupes. je suis née au Bataclan, Suede, au Zénith, à l'Elysée Montmartre bien sûr. bien sûr, je suis nostalgique.
aujourd'hui, c'est de la redite, un peu, alors, je le veux bien, c'est certain, le dernier live de System, par exemple, était diablement bon, mais l'attente est moindre, l’excitation des débuts... c'est plus vraiment là.
enfin, je dis ça, je vais bientôt voir le Stupéflip pour la première fois, tout de même, et ça me met en joie. du grand n'importe quoi. j'ai besoin de ça. ça ne s'arrêtera jamais.
ah, je vais voir Lana Del Rey, aussi. tout le monde est dessus, c'est vrai, c'est pas genre, LA découverte.
mais quand même, si, un peu.
et si Woodkid pouvait passer par Paris, tant qu'on y est, parce que Berlin, New York, c'est bien, oué, Bruxelles (et je suis pas encore en Belgique...),... et Caen.
quelle idée, merde.





9 juin 2011

system of a down à bercy = excitation au maximum + trop de headbanging, nuque douloureuse = putain de nuit blanche. 05:18 du matin, j'ai la setlist qui tourne en boucle dans ma tête, mon week-end belge démarre bien. reptile au taquet. system of a down à bercy = concert grandiose, et shavo odadjian, oh my God.

et maintenant, à moi la Belgique !

4 avr. 2011



Aghet (Catastrophe en arménien) à la une du magazine Nouvelles d'Arménie de ce mois ci. également et surtout, première diffusion du documentaire  le 20 avril prochain, sur arte. j'ai hâte. il faut parler de ce génocide, il faut diffuser tout ce qui est diffusable. publier tout ce qui est publiable. lire, se renseigner, je suis la première à ne pas maîtriser le sujet. je dois encore apprendre. bientôt le 24 avril. bientôt une projection du Fils du marchand d'olives à la Maison de la Culture, j'en reparlai, je posterai des photos, c'est certain. il faut faire tourner. largement. je ferai tourner ce que je peux. car aujourd'hui, la Turquie refuse toujours de reconnaître l'existence de ce grand massacre et qualifie les événements de 1915 de "prétendu, soi-disant génocide arménien". bientôt ce triste anniversaire, le centenaire de la première tragédie du vingtième siècle. cent ans de négationnisme.

Aghet, quelle affiche. ce regard me touche terriblement. plus je vieillis, et plus je crois en la beauté des femmes arméniennes. pas forcément évidente au premier coup d'œil. des trésors de beauté enfouis, à révéler. je regrette d'avoir toujours eu une image un peu négative de leur beauté. je creuse doucement et je croise parfois, au détour d'une photo, des regards comme celui-ci.  tôt ou tard, il faut que j'aille là-bas. en Turquie aussi, bien sûr. à Istanbul qui a vu naître mon père et parce que c'est Istanbul ! en Turquie, sur la terre des ancêtres de ma grand-mère Azad. 
Azad. j'espère avoir un enfant un jour, j'espère de tout mon cœur pouvoir l'appeler Azad. j'ai rarement été fixée sur une idée comme ça. je la lâcherai pas.

j'ai envie de revoir Screamers, aussi. le concert de System of a Down approche, avec peut-être du drapeau rouge-bleu-orange dans le public. peut-être aurons-nous droit à Arto, ce Der Voghormia revisité par Arto Tunçboyacıyan (chant religieux qui, comme tous les chants arméniens, donne envie de chialer, même quand on ne comprend rien de ce que le prêtre célèbre, loue, chante).

je regrette de m'y prendre si tard. de découvrir mon arménité à l'âge d'être maman, alors que j'avais les clefs en main à huit, dix, douze ans. et que je n'avais qu'à continuer mon petit chemin entre cours de danse avec Hasmig*, colonies de vacances à Bellefontaine, et cours de langue avec Archalouïs**. il vaut mieux tard que jamais, c'est vrai. mais si je pouvais avancer rapidos les aiguilles des montres et sauter des mois sur les calendriers, histoire d'être à l'heure de parler fluently, je serai quand même vachement heureuse. à ce jour, l'alphabet de Mesrop  Machtots est au moins maîtrisé.

purée, j'avais pas prévu d'écrire un post aussi long. et j'avais pas prévu de raconter ma vie sur ce blog non plus. 

conclusion : Hayastan*** power


*j'ai appris il n'y a pas longtemps que ce prénom signifiait Jasmin.
** Louïs veut dire lumière, et je me surprends à aimer certains vieux prénoms !
*** Arménie en... arménien ! (pour ceux du fond...)