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29 déc. 2011

experience the warmth



Ναυτεία

période de fêtes de fin d'année, forcément, je ne suis pas trop là. plus cette nausée omniprésente depuis des jours et des jours, des médocs en quantité, mais toujours cette sensation d'oppression, usante.

heureusement, mon petit bout de vie est là, ma petite nièce qui vient dormir à la maison, sa respiration et son sourire même en plein sommeil. et son odeur. toute chaude. et son rire. aaaah, Noël, que c'est chouette quand il y a un enfant dans les parages.

demain soir, je repars. je trouverai bien la force d'aller à la gare. celle qui m'a fait défaut aujourd'hui pour trouver un médecin.

purée, vivement l'année prochaine, j'en peux vraiment plus.
même si au fond de moi, je sais bien que rien ne changera vraiment.
mais je serai au moins près de lui.
lui, lui, lui.

allez, c'est l'heure de boucler ma petite valise de voyageuse.

merci, lecteurs de l'ombre, toujours là, ces statistiques qui grimpent, qui grimpent.

très bonnes fêtes à tous !

19 déc. 2011

the One


Levi's, mon ami.



si naturellement jolie sans efforts. 
c'est vraiment pas juste.

(et ici, au lieu de boucler mes cadeaux de Noël, j'ai dormi 17 putain d'heures, je suis boutonneuse et je perds du sang.
zéro effort, forcément. 
mais bordel, elle aussi, ça se trouve, là, au moment de la photo, elle a un tampax dans la culotte. et sinon, elle aussi, femme punie, qui saigne chaque mois de sa vie, mais elle, c'est sûr, malgré le stylisme sobre et efficace, malgré la coiffure et le maquillage, elle est belle, juste belle, juste comme ça, sans effort, chaque mois, chaque jour de sa vie. pfff, c'est vraiment pas juste, non).


(rhaaaa, et cette table, je la veux).

16 déc. 2011

ah oui, lecteurs turcs, passez votre chemin.

car je ne suis qu'une enfant d'Arménie,
à l'ennemi, je ne tends pas la main...
fuck off.

say what, say what


à côté.

ça faisait longtemps, tiens.
ma tête avec de la merde dedans. 
saletés de cycles à la con. 
c'est fatigant de ne jamais se sentir à sa place, d'être toujours dans le questionnement. tout ce travail. tout le monde ne le fait pas, parait-il. ma collègue parle de "richesse". je ne sais pas bien. je n'arrive pas à me fixer. cette "richesse" reste un travail, usant, la plupart du temps. ça bouffe la vie, quand même.

je supporte de moins en moins les parisiens, la jeunesse parisienne, la vie parisienne, et plus que tout, ces transports, cette lutte quotidienne, supporter les odeurs des usagers, de leur bouffe, leur mauvaise haleine, écouter leurs conneries, devoir soutenir le regard d'un putain de connard qui bloque agressivement sur la croix que je porte autour du cou, toute cette misère humaine que je croise, ces gens qui parlent tout seuls, qui ont perdu la tête, ceux qui n'ont rien à bouffer, ceux qui n'ont pas la chance de se laver tous les jours, tout ça, tout ça m'épuise parce que ces temps-ci,  je n'arrive pas à prendre le recul nécessaire.
et ça me fait chier de me plaindre.
j'ai pas envie de me plaindre.
j'ai envie d'être quelqu'un de meilleur, mais je n'y arrive pas.
parce que mon quotidien me fait chier quand je suis loin de lui, parce que j'arrive pas à m’ôter de la tête que je n'irai pas mieux tant que je n'aurai pas fait cette transition, tant que je n'aurai pas pris un aller simple. et j'ai encore cette putain de peur, me voiler la face, être dans la fuite, dans une mauvaise projection, une vision biaisée, faussée.
ça aussi, ça m'emmerde. 

et m'éloigner de ma trinité.
et de ma beauté, ma vie. 
un enfant dans une vie, c'est quelque chose.
le mien, un jour.
(ok, place aux choses sérieuses, du coup : passer ce permis à la noix et apprendre à cuisiner autre chose que des tagliatelles carbonara et du gratin de brocolis foireux).

trouver une robe noire.
boucler les derniers xmas gifts.
faire de jolis paquets cadeaux.
rêver au printemps, se dire qu'il viendra, dans quelques mois. 
que c'est une chose certaine.
collecter d'autres photos d’intérieurs chaleureux, différents. idées déco.
concrétiser tout ça, bientôt.
avec mes petits moyens.
croire que c'est possible, bon sang.

j'ai la chance de ne pas être seule.

putain, c'est juste que j'ai toujours été gâtée et que je suis une impatiente terrible.
et puis, je suis fatiguée physiquement.


10 déc. 2011

Paris, Amour et Beauté

des journées à la con, je bouffe mal (sauf chez mon chéri), plats préparés, micro-ondes en speed, mal au ventre, je vois des trucs moches, des gens agglutinés autour d'un malaise ou d'un accident, de quoi avoir un truc à raconter à table, le soir, moi je regarde pas, je galère à fendre cette foule de cons, un type qui insulte une mendiante (et moi avec), prêt à la cogner, la crasse parisienne, normale, habituelle. toujours des tas de gares, métros, TGVs et autres TERs, Rethel, Charleville, Sedan, Gare de l'Est, Saint Placide, Reims, Reims avec Woodkid qui monte à bord, Creepers moches et jean qui ratatine, mais bordel, ce type qui ressemble à rien, c'est Iron, et ça, c'est juste magnifique. don't judge a book by its cover, hein. mes cheveux sont sales, tiens. je les attache trop souvent. je ressemble à rien, je me fringue toujours pareil, chiant, moche. le shopping me manque un peu, mais je reste raisonnable. plus aucune vie sociale, trop fatiguée. plus de musique, trop mal à la tête. quelques films tout de même, calée contre lui, Hitchcock et Cronenberg. par contre, pour ce qui est des sorties en salles, je suis plus au courant de rien, complètement larguée (excepté Extremely Loud And Incredibly Close, qui sort en 2012. attente). en gros, je commence sérieusement à me couper du monde et je n'arrive même pas à déterminer si c'est grave.

pas vraiment la joie, vivement le printemps. rien à faire, l'hiver ne me réussit pas.