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15 avr. 2011

EYEWTKAS, WTF IS THAT MTHRFCKRS ?



Everything You Ever Wanted To Know About Silence (2000) soit le premier effort de glassJAw, produit sous la houlette de Ross Robinson (à l’Indigo Ranch, Californie, studio connu pour avoir vu défiler Korn, les Blood Brothers, At the Drive-In, Limp Bizkit – qui immortalise le studio dans un morceau de sa première galette - et toute une colonie de groupes plus ou moins bons).
EYEWTKAS donc. quelques lettres derrière lesquelles se cache selon moi la perfection faite album. pour une idée du style et vous incitez à découvrir le groupe et cet album en particulier, je dirai que glassJAw fait dans le post/melodic hardcore. c’est vraiment pour donner une idée hein, parce que je trouve bien difficile de définir la musique de ce groupe (il faut dire aussi que je n'ai jamais été douée pour les étiquettes).

en tous cas, quelqu’un comme moi qui surkiffe Robbie Williams mais aussi Thursday, Lady Gaga ou encore Stupéflip ne devrait pas être déçu par glassJAw (ouais, j’aime bien les extrêmes... et écouter n'importe quoi aussi !). 
sérieusement, je veux croire que personne ne peut être déçu par glassJAw. lancez le premier morceau (Pretty Lush) : une puissante mâchoire de verre vous chope pour ne plus jamais vous lâcher, comme un satané pit bull affamé qui s’accrocherait a votre jambe. Pretty Lush et dès le départ, une voix unique, presque désagréable qui vous interpelle, celle de Daryl Palumbo l’homme fort de la bande. et cela durera tout le long de l’album. il vous emmènera très haut, très loin, pour vous plonger ensuite dans les ténèbres les plus noires. Palumbo ou la rage, la frustration et la colère envers le sexe faible. Palumbo ou la maladie de Crohn qui le ronge et qui marque cet album à chaque plage, tout comme elle marque l’évolution du groupe, instable avec de nombreuses annulations de tournées (la cover d’Everything... représente un boitier destiné à ranger les cachets du frontman pour une prise quotidienne).

au chant donc, vous savez qui. Justin Beck et Todd N. Weinstock pour les guitares, Manuel Carrero à la basse, et Sammy Siegler derrière le deuxième plus bel instrument du monde (la batterie, après la basse !). une bande de jeunes new-yorkais qui selon Ross Robinson, sont
"les nouveaux destructeurs post-millénaire de l'Adidas Rock".

la destruction...parlons-en. les cinq jeunes gens nous livrent ici un album furieusement énervé mais incroyablement mélodique. vous (je) ne pourrez pas vous empêcher de fredonner
Piano, morceau carrément rock, quand Babe vous vrillera le cerveau. comment parler de la musique complexe de glassJAw et de cet album unique ? une pause, la tempête. une envolée hystérique, une accalmie. vous éclairer davantage sur la richesse émotionnelle de leur son ? cet album vous donnera clairement le tournis. parfois, vous serez comme légèrement anesthésié (Her Middle Name Was Boom) mais cela ne durera pas bien longtemps. puis vous serez mal, la nausée, votre cœur dans la gorge (le titre Everything... laisse vraiment sur le carreau, tendu, crispé, au bord de l’agonie). vous manquerez d’air, essoufflé, mais finirez par vous apaiser (Motel of the White Locust, morceau en deux temps, dont le deuxième conclura l’album de façon très intimiste avec Palumbo au piano - les paroles rappellent la noirceur qui habite notre homme).

conclusion : des hauts, des bas, une musique en montagnes russes (LE tube
Siberian Kiss ou encore Lovebites And Razorlines). des tripes étalées sur la table, vomies de loin. la musique de glassJaw vous donnera violemment la chair de poule, pour peu que vous vous donniez la peine de vous laissez porter par son humeur changeante, bouleversante, instable. je ne souhaite pas vraiment la résumer davantage ni la limiter à la performance de Palumbo. pourtant, c'est lui qui me fait aimer ce groupe, c'est lui qui apporte ce tragique qui me plait tant.

une révélation pour moi, et ce à chaque écoute. une de ces rares claques qui vous laissent une trace profonde et ne vous quitte jamais.




2 commentaires:

  1. journaliste rock ca te dis pas????

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  2. je saurai pas... je sais plus écrire. cet article date un peu. et puis, je sais parler que de ce que j'aime...

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