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17 janv. 2013

lave plus blanc que blanc

voilà. 

depuis mon canapé gris chéri, depuis mon nouveau téléphone marseillais wiko qui tue (merci amour), sous une couette, avec mon microbe atypique et arkham city en fond visuel et sonore (mon amour de Batman, mon amour de joueur), avec mes antibiotiques et mes quintes de toux bizarroïdes, me voilà de nouveau ici, sur ce diary fatigué.

2K13 est une année qui commence assez étrangement et ici, dans les Ardennes, ce premier mois n'en finit pas de se traîner, de s'éterniser avec son ballet de visites médicales et son lot de neige et de froid, cette neige qui fige mon petit bout de jardin sous une couche de blanc épais, ce blanc que je déteste (je lui crache dessus dans ma tête), blanc immobile, désolation, hibernation, tristesse et mort (bam), ce blanc qui se mélange au gris, qui fait de la bouillie, ce blanc que je regarde par la fenêtre et qui me fait tellement chier, parce qu'il éteint tout, qu'il met tout en veille prolongée, ce blanc si contraire aux blancs printanier et estival, mes amours, qui se superposent au vert de l'herbe, au bleu du ciel, au rose de mon cerisier ornemental, au hâle d'une peau réchauffée par le soleil, le soleil bordel ! #pointmétéolyriqueàdeuxballes

comme toujours, je me pointe ici car j'ai pas mal de choses à écrire, toutes ces choses dans ma tête, dans mon lit, mais je dois bien vous l'avouer : je ne sais pas écrire. 
 et pour éventuellement combler ce vide, on ne peut rien tirer de mes petites photos sur insta' qui ne valent vraiment pas un clou (ou si !, juste assez pour en sortir quelques unes via prinstagram - je suis vraiment bon public pour ces conneries - 24$ - et les foutre sur mon frigo - mon amour de nièce, mon amoureux chaque fois que je rushe pour la boîte de 24 kinder ou pour de la confiture à la cerise - purée, j'en ai des choses à dire).

donc la neige. ah non ! ma tête et mon absence de talent littéraire ou photo ou autre. à l'heure de l'explosion d'une blogosphère qui déchire, fait plaisir et donne envie (une petite sélection un de ces quatre - avec beaucoup de visages connus dedans - Lady Moriarty, Lam et sa soeur aux mille couleurs, Cara D., etc - et d'autres instaboys and girls qui me réjouissent le coeur), ça fout un peu (mais juste un peu) les boules de se dire qu'on tient un "blog" pourritos, sur lequel on radote un peu (mais juste un peu) (hein?). car aujourd'hui, au milieu de toute cette activité sur l'internet que j'aime (gavage quotidien), je suis là, petite victime parmi tant de milliers d'autres, victime de ce truc qu'on recherche tous, après lequel on court tous comme des cons, ce bout de succès virtuel, exister sur la toile, offrir une part de son "univers" aux autres, un morceau de son talent, on a rien à offrir la plupart du temps, et on offre pas, c'est pas gratuit, non, rarement gratuit, on existe online pour se sentir exister tout court, non ? comme des cons, on existe à travers facebook, pinterest et compagnie. 
comme une conne.

et une fois de plus, ce post sur cet ouragan n'apporte rien de bien excitant, car on le sait tout ça, on le sait bien, quand même, qu'on est tous des veaux, qu'on est tous abrutis, qu'on a pas de talent à vendre ou promouvoir, que notre "monde", en fait, tout le monde s'en tape. et que mon insta, facebook, tumblr, tout ça ne vous sert à rien et ne me sert à rien et nous bouffe un temps dingue mais bon sang, j'adore. quelle victime. quelle naze. cet hurricane diary... pour que dalle.

ou alors si, passer le temps pendant que mon corps essaie de se débarrasser de ce mycoplasme pneumoniæ de merde.

(je suis navrée de la non qualité de ce post et apprécie d'autant plus votre présence ici).

(on se retrouve au printemps !)

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