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20 mars 2013

blank

j'ai pourtant des trucs à dire.
des visuels à scanner et à poster.
à trier et à partager.
des tas de trucs que je pourrai faire ici et ailleurs.

seulement, c'est pas assez.

20 janv. 2013

rue des archives...


c'est terrible d'avoir à ce point ce besoin de trier, classer, archiver, ses goûts, ses rêves, ses souvenirs, ses envies, sa vie.

19 janv. 2013

gross



03:18, je range mes dossiers et je retombe sur cette photo d'un vieil sms envoyé à Secret Message Service (service et site crées par monsieurlam à l'époque...)

des années après, je me sens toujours les doigts.

Nostalgia

merci Garance Doré pour cet article là et pour cette rubrique Nostalgia à venir sur son site, et qui me fait forcément faire un bond en arrière dans les 90's (toujours à fond de balle pour me remémorer et raconter ma life sur cette décennie bénie des dieux).


parce que Trash ("Maybe, maybe it's the clothes we wear, the tasteless bracelets and the dye in our hair...")

parce que "Lazy"
parce que Brett Anderson
parce que s'est tenu sur Terre, un jour d'hiver 1996, à l’Élysée Montmartre, le second concert de ma vie, celui qui m'a donné ce goût des rassemblements de fans et de groupies, là, pour chanter avec eux, ceux qui tiennent la scène, tous ceux là
parce que "She" en premier titre du live avec son violon et son rythme entêtant
parce que Nick Knight à la photography
parce que tout cet album Coming Up.

cet album heureux, insouciant, si frais, en concert, avec ma petite veste bleue Kookaï et son petit K pour attraper la fermeture éclair, avec cet attente sourde tapie en moi, danser sur ces morceaux, en parler des heures avec ma meilleur amie au lycée, groupiser, découvrir le guest du concert, Geneva, un groupe anglais inconnu de tous, en tous cas d'un vendeur Virgin Megastore Champs Elysées, finir par trouver un 2 titres, je ne sais plus comment, avec ce bleu sur la pochette, et les Boo Radleys, toute cette époque chouette et pas prise de tête, rentrer le soir et écouter l'album en boucle, et ce jour où la nouvelle est tombée, l'attente en background du bonheur lycéen, l'attente pas tout à fait consciente d'une nouvelle, d'une nouvelle heureuse, d'une amélioration, d'une nouvelle peu importe laquelle, l'attente qui prend fin, la nouvelle finalement tombée, mamie Azad s'est éteinte le premier jour du mois décembre 1996 et j'écoutais Suede.









18 janv. 2013

heart vs. head


un peu

voilà que ça recommence.

mes quelques éventuelles résolutions à tenir éventuellement pour 2k13 peut-être (hum hum)

- apprendre le flamand. ou l'allemand. ou les deux (je suis folle dans ma tête). 
enfin, oui, mais non, je ne rêve pas non plus. enfin, disons qu'il ne faut pas se sentir capable de, alors qu'on est juste pas capable tout court. je le sais bien, là, quand je tape ces mots, que je ne serai pas capable. les langues c'est quand même quelque chose. et pour avoir goûter aux joies de l'arménien (moins de deux ans de cours, mais un alphabet différent tout de même, un an juste pour l'alphabet !), je crois savoir de quoi je cause... donc, quelques notions de flemish, ce sera déjà très bien, hein. pour l'avenir. car on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait. enfin 2k13. ou 2k14. enfin on verra bien, si Dieu le veut !

- acheter une nouvelle batterie pour mon appareil photo.

- ou plutôt investir dans un appareil photo (pas le truc de dingue, un truc semi pro, hum hum) ou un bijou Cartier (l'enflamme). un truc qui vaut un peu de pognon pour me conformer un peu à l'idée que je me fais de la trentenaire qui n'a pas encore de gosse, pas d'appartement sous le cul non plus, un boulot à des kilomètres de sa formation et de son expérience d'attachée de presse (ciel mon press office !), des cheveux trop longs et trop plats, un kilo en trop (deux ?), une inexpérience totale en matière de smoky eye ou de pose de vernis (je ne parle même pas de nail art. je m'en sors limite avec du transparent), un peu de sous sur un compte en banque, un abonnement glamour pour se lister des résolutions tous les mois (je me démaquille tous les soirs ! j'investis dans un jeans top, the jeans, quoi ! je travaille ma sexyness l'air de rien ! Glamour, tes rédactrices sont des connasses ! Glamour, ma Bible !), donc oué, cette trentenaire là, mais, attention ! avec un bijou Cartier au poignet (mademoiselle la conseillère de vente, le truc le moins cher dans vos bracelets ? ah ? alors un fermoir, peut-être ?).

- m'organiser un tout petit week-end à Lille, ou Amsterdam, ou Nice, ou Berlin ou Florence ou Barbotan les Thermes (oui, oui ! pour une cure thermale comme les vieux). mon Dieu, je déraille. encore. toute seule :)

- m'éloigner un peu de mon gsm, de ma tablette, de mon ordi, décrocher un peu du net, de facebook, de google reader (j'y crois pas des masses, là, tout de suite)

- lire davantage

- donner un peu plus de nouvelles à ceux qui comptent et qui sont loin, ou pas si loin et qui sont dans mes pensées très souvent, Charlie, Sophia, Alexboy, Cha', Aurore ma copine soleil de bonté qui se lève, et d'autres et recontacter d'autres encore. mais surtout prendre des nouvelles d'eux et de ces bébés qui sont arrivés, Gabriel, Alice, Elena et de celui qui arrive en mai

- passer le permis (mais ouiiiiiii....)


et maintenant que je me suis un peu calmée avec une assiette de carbonara (la 3ème de la soirée), avec un check sur mon portable (légère fomo quand tu nous tiens), j'ai un peu peur de retourner au lit, chercher ma respiration et gamberger.  

aussi, en 2k13, si les microbes atypique belges et autres maladies infantiles, scarlatine, varicelle et toute la compagnie de merde pouvaient choisir une autre target, ce serait bien sympa


(je suis essoufflée dans tous les sens du terme)

17 janv. 2013

lave plus blanc que blanc

voilà. 

depuis mon canapé gris chéri, depuis mon nouveau téléphone marseillais wiko qui tue (merci amour), sous une couette, avec mon microbe atypique et arkham city en fond visuel et sonore (mon amour de Batman, mon amour de joueur), avec mes antibiotiques et mes quintes de toux bizarroïdes, me voilà de nouveau ici, sur ce diary fatigué.

2K13 est une année qui commence assez étrangement et ici, dans les Ardennes, ce premier mois n'en finit pas de se traîner, de s'éterniser avec son ballet de visites médicales et son lot de neige et de froid, cette neige qui fige mon petit bout de jardin sous une couche de blanc épais, ce blanc que je déteste (je lui crache dessus dans ma tête), blanc immobile, désolation, hibernation, tristesse et mort (bam), ce blanc qui se mélange au gris, qui fait de la bouillie, ce blanc que je regarde par la fenêtre et qui me fait tellement chier, parce qu'il éteint tout, qu'il met tout en veille prolongée, ce blanc si contraire aux blancs printanier et estival, mes amours, qui se superposent au vert de l'herbe, au bleu du ciel, au rose de mon cerisier ornemental, au hâle d'une peau réchauffée par le soleil, le soleil bordel ! #pointmétéolyriqueàdeuxballes

comme toujours, je me pointe ici car j'ai pas mal de choses à écrire, toutes ces choses dans ma tête, dans mon lit, mais je dois bien vous l'avouer : je ne sais pas écrire. 
 et pour éventuellement combler ce vide, on ne peut rien tirer de mes petites photos sur insta' qui ne valent vraiment pas un clou (ou si !, juste assez pour en sortir quelques unes via prinstagram - je suis vraiment bon public pour ces conneries - 24$ - et les foutre sur mon frigo - mon amour de nièce, mon amoureux chaque fois que je rushe pour la boîte de 24 kinder ou pour de la confiture à la cerise - purée, j'en ai des choses à dire).

donc la neige. ah non ! ma tête et mon absence de talent littéraire ou photo ou autre. à l'heure de l'explosion d'une blogosphère qui déchire, fait plaisir et donne envie (une petite sélection un de ces quatre - avec beaucoup de visages connus dedans - Lady Moriarty, Lam et sa soeur aux mille couleurs, Cara D., etc - et d'autres instaboys and girls qui me réjouissent le coeur), ça fout un peu (mais juste un peu) les boules de se dire qu'on tient un "blog" pourritos, sur lequel on radote un peu (mais juste un peu) (hein?). car aujourd'hui, au milieu de toute cette activité sur l'internet que j'aime (gavage quotidien), je suis là, petite victime parmi tant de milliers d'autres, victime de ce truc qu'on recherche tous, après lequel on court tous comme des cons, ce bout de succès virtuel, exister sur la toile, offrir une part de son "univers" aux autres, un morceau de son talent, on a rien à offrir la plupart du temps, et on offre pas, c'est pas gratuit, non, rarement gratuit, on existe online pour se sentir exister tout court, non ? comme des cons, on existe à travers facebook, pinterest et compagnie. 
comme une conne.

et une fois de plus, ce post sur cet ouragan n'apporte rien de bien excitant, car on le sait tout ça, on le sait bien, quand même, qu'on est tous des veaux, qu'on est tous abrutis, qu'on a pas de talent à vendre ou promouvoir, que notre "monde", en fait, tout le monde s'en tape. et que mon insta, facebook, tumblr, tout ça ne vous sert à rien et ne me sert à rien et nous bouffe un temps dingue mais bon sang, j'adore. quelle victime. quelle naze. cet hurricane diary... pour que dalle.

ou alors si, passer le temps pendant que mon corps essaie de se débarrasser de ce mycoplasme pneumoniæ de merde.

(je suis navrée de la non qualité de ce post et apprécie d'autant plus votre présence ici).

(on se retrouve au printemps !)

29 oct. 2012

don't you know ?

mon Dieuuuu, j'ai tellement de choses à écrire.
tellement de sujets.

quand je suis dans mon lit.