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16 mars 2011

c'est la bouche pleine de cornflakes que j'écris ces quelques lignes. il est 15:30 en France. au Japon, il y a des jours, des heures de cela, la Terre a tremblé et fait naître une vague immense, destructrice, mortelle. en ce moment même, les réacteurs de la centrale de Fukushima risquent à tout instant de "sauter" (sans rentrer dans les détails, car c'est un petit peu plus compliqué que ça, et tout le monde est au courant). et c'est "le" tout dernier évènement incroyablement dramatique qui se joue en direct sous nos yeux, sur nos écrans, dans nos journaux.
tempêtes françaises, onze septembre, Tunisie, tsunami en Asie du Sud Est, Katrina, fuites de pétrole, Afghanistan, volcans en éruption, Libye, Côte d'Ivoire, j'ai bientôt 30 ans, j'ai rien mentionné de très vieux, j'ai mentionné si peu, ça ne s'arrête pas.

tout part en live, les gouvernements comme les peuples, ici, là-bas, et la Terre, surtout la Terre, qui se révolte, là-bas, maintenant. le Japon tremble encore. il neige.

j'ai fini mes cornflakes, et ma musique continue de tourner. combien de minutes m'a t-il fallu pour écrire ces quelques lignes ? j'ai énormément de mal à poster autre chose que des photos, ici. je commence des phrases qui n'ont pas de sens, j'efface ce que je viens de taper sur le clavier, je recommence, je pars dans des tas de directions différentes, je suis bordélique, pas claire. je regarde l'heure. il est 16:05.

une demie-heure.

à l'autre bout du monde, j'espère qu'elle aura vu des êtres chers se parler, se rassurer, pleurer ensemble de s'être retrouvés, au milieu des décombres et du chaos ambiant.


[LISTENING TO : Turn the bells, from the album Ritual - WHITE LIES]

Un agriculteur suédois portant une combinaison antiatomique déplace, en juin 1986, du fourrage contaminé par le nuage radioactif de Tchernobyl (AFP/Archives)

Article "Accident nucléaire au Japon : le spectre de Tchernobyl plane sur Fukushima", paru sur 20 Minutes.fr, aujourd'hui, mercredi 16 mars 2011

6 mars 2011

ah, et sinon, je viens de découvrir (online) la collection printemps/été de maje, et bon sang, j'aimais tellement cette marque, mais là, je me prends la tête dans les mains sur pratiquement chacune des silhouettes.

il y a cette jupe en cuir zippée (référence electra) qui n'a absolument rien pour plaire et qui m'agresse dès le départ (en look 01, ils auraient franchement pu choisir un autre modèle, quelque chose qui fasse  moins "cheap"). sans parler de cette robe asymétrique (référence épuisette) qui semble sortir tout droit de chez le paki du coin (je sais que la cliente maje "classique" ne sait pas ce que c'est, mais tout de même).

c'est tout juste si l'imprimé safari sauve un peu cette collection du désastre complet. enfin, je dis ça, mais je suis pratiquement sûre qu'en réalité, il est tout aussi raté que le reste.

vraiment, je ne sais pas où Judith Milgrom a la tête.

et qu'on m'explique cette campagne...



c'est assez chiant d'arriver à sortir des posts de ma tête quand je ne suis pas devant l'écran et d'arriver là, de me connecter et d'être vide. j'oublie. ou je bloque. souvent je bloque, en fait. est-ce que c'est de savoir que des  proches et autres connaissances me lisent peut-être ? je me rends compte tout de même que l'envie de vider mon sac ici se fait de plus en plus sentir. et puis il y a cette part de moi qui s'y refuse. combien de blogueuses deviennent fatigantes à exposer leurs vies dans ses moindres détails, et j'ai pas envie d'être fatigante, moi. en même temps, je suis loin d'être une blogueuse. je ne sais pas. peut-être vais-je m'autoriser ici ce pour quoi on ouvre un espace virtuel, se raconter, partager, blablabla. car j'imagine que les photos et vidéos postées ici ne sont pas grand chose pour mes quelques lecteurs. je ne sais pas. bis repetita.

[LISTENING TO : Corner of the Earth, from the album A Funk Odyssey - JAMIROQUAI]



toutes mes années lycée en quatre lettres : R.E.E.F (et en un album : Glow).
(mais là, pour le coup, le morceau est extrait de Rides)

3 mars 2011

 
ce soir, et sur arte, rendez-vous avec la seule et l'unique.